21 janvier 2009
Fin d'hibernation
Comme si le froid paralysait mes neurones ou mes doigts.
Comme si être caissier à la Fnac empêchait tout travail intellectuel.
Comme si entre l’élection et le serment d’Obama, le temps s’était arrêté et je ne pouvais écrire sur rien.
Comme si par moments je me disais à quoi bon parce qu’il n’y a que quelques lecteurs.
Comme si mes idées et brouillons étaient mieux sur mon disque dur qu’en ligne et avaient leur vie propre.
Comme si ne pas écrire était un confort et une certitude de ne pas y arriver, de ne pas avancer, de ne pas progresser, de ne pas postuler.
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