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Le blog de Laurent
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16 septembre 2008

Krach boum

Vivent les faillites.

Je m’en réjouis. Et que ça dure, et que ça plonge, et que ça secoue.

Oh bien sûr ça risque de faire mal, de faire perdre biens, sérénité, emploi à biens des gens, et pas que des méchants financiers cupides et immoraux, de créer de la misère. Certes.

Mais puisque les puissants ne semblent pas voir sans crise à quel point ce système de capitalisme financier n’est pas viable en l’état, sans régulation, je crois qu’il faut que ça fasse mal, qu’il y ait de réelles pertes, pour qu’il y ait réaction.

Je ne voudrais pas qu’on croie que j’ai soudain pris ma carte à LO. Je ne souhaite pas une révolution, une remise à plat totale, une collectivisation, un refus du marché à tout prix.

Simplement, le profit à court terme comme seul maître étalon, le refus de l’interventionnisme de l’Etat ont suffisamment montré leurs contradictions et échecs.

Quand on gagne, on gagne, on n’est jamais sanctionnée, on fait jouer des sommes faramineuses sur des pratiques à risque. Ou simplement sans tenir compte de la réelle économie, les entreprises, les salariés, la production, la terre…

Mais quand on perd, il faudrait que l’Etat intervienne. Preuve s’il en est de l’échec de cette théorie qui nous gangrène. Je me réjouis que pour Lehman Brothers, il ait été décidé de ne pas renflouer.

Le capitalisme industriel, non dépourvu de défauts, n’avait pas ces travers que l’on connaît depuis quelques décennies: déconnexion de la finance du monde réel, court terme avant tout, explosion de la part du capital dans la richesse au détriment du travail, creusement des inégalités, multimillionnaires à foison et impunis, …

Bon je me rends bien compte que mon discours peut également ressembler à ceux qui disent « rien de tel qu’une bonne guerre ». Parce qu’après une guerre, il y a la reconstruction, de l’emploi, parce que ça redonnerait le sens des priorités, ou autres justifications réelles ou vaseuses.

Jamais je n’aurai ce discours. Une crise financière là-haut oui. Tant pis si on trinque aussi.

Une guerre non. On me répondra qu’après 29, est venu 33 puis 39-45…

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Commentaires
N
Le commentaire ci-dessus prends suite après celui-ci : "il me semblait avoir laissé un commentaire ici même !??"<br /> <br /> Petite explication. Je croyais avoir laissé un commentaire à la suite de cet article, mais en revenant sur la page, pas de commentaire. J'ai alors voulu laisser un commentaire pour dire que je pensais avoir laissé un commentaire mais qu'il n'y était pas. Et ensuite un 3° commentaire pour dire que j'avais enfin compris pourquoi le commentaire que je pensais avoir laissé ne se trouvait pas dans les commentaires. Brefs des commentaires sur mes commentaires. Un peu narcissique, j'en conviens. Mais pas seulement, c'est aussi pour montrer l'intérêt que je porte à ce blog.<br /> <br /> Pour onfo, le commentaire que je croyais avoir laissé mais qui ne s'y trouve pas (vous suivez) parlait du système financier américain...
N
j'ai compris, je n'avais pas indiqué l'adresse mail.
L
Dis donc, t'as jamais pensé à postuler dans un journal?<br /> y a siné hebdo qui est sorti, deuxième numéro. tu devrais peut être essayer de leur envoyer un article?
C
Finalement, ils renflouent, ils sauvent, ils colmatent. Les ultra-libéraux ne laissent pas le marché fonctionner, à savoir s'effondrer. C'est reparti pour un tour, jusqu'à la prochaine fois.
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